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C4Hydro Legionella Starter Pack • Test de détection des Legionella pneumophila dans l'eau • Prévenir la légionellose en 48h • Analyse la qualité de Votre Eau.
Non obligatoire mais fortement conseillé, le diagnostic légionellose permet de mettre en évidence dans un logement la présence (ou l’absence) de cette bactérie, Légionella pneumophila, qui peut infecter l’homme.
La Légionellose : kézako ?
Découverte et prénommée Légionella suite à un congrès de l’American Legion à Philadelphie (USA) en 1976, où 180 cas (sur 4 500 participants) avaient été diagnostiqués.
Ce bacille existe sous deux formes :
- une bénigne, la fièvre pontiaque, équivalente à un symptôme grippal et qui guérit entre 2 et 5 jours
- la maladie du légionnaire, sa forme la plus sévère. Le diagnostic Légionellose porte bien entendu sur cette seconde forme.
Elle prolifère entre 20 et 45°C (température optimale 37°C) dans les eaux stagnantes ou dans les canalisations abîmées par la corrosion et le tartre. C’est un milieu propice à la multiplication de la légionellose qui, une fois installée, s’étale le long des canalisations jusqu’à les recouvrir d’une pellicule protectrice – « biofilm » – qui favorisera son développement.
La contamination se produit en inhalant un aérosol d’eau infectée. Suite à cette inhalation, l’incubation dure entre 2 et 10 jours. Les symptômes de la maladie sont un état grippal avec de la fièvre, des myalgies, des céphalées, une toux sèche, et des troubles digestifs. Elle peut évoluer jusqu’à une insuffisance respiratoire, une infection pulmonaire grave (pneumonie) avec des décès dans 15 % des cas. Certains facteurs aggravent le risque de contracter la légionellose :
- l’âge ;
- les dépendances à l’alcool ou au tabac ;
- l’immuno-dépression ;
- les maladies graves ou chroniques (cancer, diabète, affection respiratoire…)
On confirme l’infection à la légionellose par des examens en laboratoire via une radio pulmonaire, une mise en culture des sécrétions bronchiques (pour isoler la souche de légionella), une immunofluorescence directe et une recherche d’antigènes dans les urines.
L’institut de veille sanitaire a recensé 1298 cas de légionelloses en 2012 en France, dont 130 cas mortels (taux d’incidence 1,98/100 000 habitants). La plupart des malades ont été infectés entre juin et septembre avec un pic en juillet, les fortes chaleurs favorisant l’apparition de la bactérie. Le nombre de malades touchés par la légionellose a régulièrement augmenté ces dernières années, et est peu à peu devenu un problème de santé publique.
C’est depuis 1987 que la surveillance de la légionellose s’est réellement renforcée sur le territoire français. Il est aujourd’hui obligatoire pour un médecin de déclarer la maladie aux médecins inspecteurs de la Direction Départementale des Affaires sanitaires et Sociales (DDASS), déclaration coordonnée à l’échelle nationale par le réseau national de santé publique.
20 % des cas de légionellose sont acquis en milieu hospitalier, c’est pourquoi le diagnostic légionellose participe à la sécurité et au confort sanitaire des établissements recevant du public mais également des habitations privées.
Les traitements contre la légionellose sont à base d’antibiotiques (érythromycine et fluoroquinolones) mais le plus efficace reste la prévention. En effet, il est facile de réduire les risques et les infections avec un entretien régulier des circuits d’eau.
Tout sur le diagnostic légionellose
Le diagnostic légionellose est facultatif pour les logements privés mais obligatoire pour les établissements recevant du public dont la législation s’est renforcée depuis 1997. Ce plan de lutte nationale contre la légionellose concerne tous les ERP – établissements thermaux, spas, les hôpitaux, les maisons de retraite, EHPAD, les établissements pénitenciers, les campings, hôtels ou résidences de tourisme, les écoles, crèches ou collèges et lycées, les établissements sociaux ou médicaux-sociaux… – et leur impose un contrôle annuel du taux de légionelles sur des points stratégiques des installations d’ECS (eau chaude sanitaire).
Il est réalisé par un diagnostiqueur agrée par le COFRAC (vous pouvez trouver des diagnostiqueurs agrées sur le site l-expertise); il permet de veiller au confort sanitaire d’une habitation et d’assurer la qualité de l’eau. Il se déroule de façon précise et se décompose en deux phases opératoires.
Première phase
Il effectue ensuite des prélèvements d’eau à différents endroits de l’habitation qui seront confiés à un laboratoire.
Le diagnostiqueur rédige un bilan d’audit qui servira à établir un fichier sanitaire des installations contrôles afin d’assurer la traçabilité. Il est confié au propriétaire et doit être tenu à la disposition des autorités sanitaires.
Seconde phase
La seconde partie du diagnostic concerne l’analyse par un laboratoire certifié des échantillons récoltés par le COFRAC et possédant la norme NF T90-431. Il devra vérifier que le taux de Légionella pneumophila est inférieur à 1000 unités formant colonie par litre d’eau (seuil maximal autorisé).
Le rapport du laboratoire doit mentionner les coordonnées du lieu contrôlé, la date et l’heure du prélèvement, le point de surveillance et la température de l’eau au moment de l’expertise. Si les seuils n’étaient pas respectés, le responsable des installations doit prendre « sans délai les mesures correctives nécessaires au rétablissement de la qualité de l’eau et à la protection des usagers ». Si une contamination devait avoir lieu, l’ERP pourrait être tenu pour responsable. En cas de présence de légionellose, il est conseillé de renouveler l’opération annuellement.
Pour les particuliers, en cas de présence de la bactérie, le diagnostic doit être réitéré chaque année. Le diagnostic dure de quelques heures à plusieurs jours selon la taille et l’état du bâtiment, il est valable un an et son coût est à la charge du propriétaire.